ARTIST et ANITA PHILLIPS : de concert pour « Rhapsody », collection de fêtes.

La plasticienne anglaise Anita Phillips a élu domicile dans le sud-ouest de la France, il y a vingt ans.

“So nice to meet you, dear Anita” : Artist n’a pas de frontières.

Il n’y a pas de hasard non plus, dit-on.

Avant de rencontrer l’artiste, il y a eu la découverte improbable de l’œuvre. Quelle bonne étoile a mis sur la route d’Artist une mosaïque aussi intrigante que baroque ? C’est en repérage pour des lieux de shooting, dans le Périgord pourpre, au printemps dernier, qu’en quittant Villeréal à 30 km/h, François a eu le regard attiré par une installation dans une vitrine. 


Un flash ! Et pour cause l’objet du désir scintillait de mille feux. Instinctivement, il a stoppé sa voiture pour revenir en arrière. Il est comme ça, il ne laisse pas s’échapper les petits miracles ! Boutique fermée mais sous l’instrument de musique rhabillé par Anita Phillips : sa carte.

Quelques appels téléphoniques plus tard, la discussion s’approfondit dans un doux mélange d’anglais/français, dans son atelier au cœur des bastides. Brigitte et François expliquent leur épopée textile tandis qu’Anita explique comment elle conçoit depuis six ans ses « mosaïques multimédias ».

Voici l’histoire du mystérieux violon dans la devanture et de trois mois de travail pour le costumer. Comme une sculpture de pierres précieuses, une combinaison de diamants, une minutieuse imbrication de strass, boutons, gri-gri, breloques et pendentifs (fleur, hippocampe, feuille, cœur, lune), boulons et trouvailles poétiques sauvées du rebut.

La session du 24 septembre au 3 octobre 2021 :

Une envie de style et de fêtes, une collection pleine d’éclats, richement interprétée, tout en lumière et en détail. Des tenues version Artist en fêtes, décalées. 

Les impressions sont relativement fidèles et proches du violon, toutefois retravaillées en couleurs. 

Et des broderies chatoyantes, beaucoup de broderies étincelantes, cousues d’argent, mélange de fils brillants et d’autres tonalités. Souvenez-vous, semaine dernière le magazine parlait de Mari Gautier, brodeuse attitrée d’Artist.

Pour le shooting de ces neuf silhouettes de star, un théâtre à l’italienne : le théâtre Piccolo de Chalon-sur-Saône. Artist remercie encore l’Espace des Arts, Scène nationale.

« Nous avons travaillé toute l’image du thème Rhapsody en contextualisant notre univers. Nous avons joué sur l’expression théâtrale, une célébration de la fête, un décorum » déclare le directeur artistique qui possède le sens de la fête.


Voir la vidéo tournée par Martin Paillard, membre de la Société PAM, chargée du digital pour Artist.

Livraison en décembre, vous serez à l’image de vos festivités, en vêtements d’apparat. Comme on en a besoin de toutes ces réjouissances ! Votre maison accueille toute la famille, tous les amis ? Un peu d’effervescence, quelques agapes autour d’une fiesta chaleureuse et jubilatoire, de quoi briller dans vos beaux habits.

Le cadeau que vous vous faites ? Prolonger cette magie en toutes occasions.

Quoi qu’il en soit vous serez la plus belle pour aller danser, la plus remarquée au moindre cocktail, la plus applaudie pour votre anniversaire, la plus enviée dans votre tenue de gala en toutes circonstances.

Et quel succès, quand vous raconterez la démarche artistique d’Anita Phillips, repérée par chance grâce à l’étincelle d’un violon et à la curiosité des fondateurs d’Artist.

Le mot de la mosaïste :

« Mon travail est fondé sur la récupération de vieux matériaux, d’objets cassés, jetés, et leur transformation en œuvres exaltantes de mosaïque contemporaine. Ma démarche est d’intriguer ceux et celles qui regardent une pièce, de les toucher, de les émouvoir. Pour être touchée à mon tour par leur sourire.


 

Texture et lumière sont des éléments clés pour moi dans ma création, indissociable de l’équilibre des couleurs. J’y ajoute de l’humour, de la facétie. En général, je préfère travailler sur des objets 3-D : des mannequins, un violon, un trombone, des chaussures, même un grille-pain ! 

Je chine dans les brocantes, fouille sur les marchés et vide-greniers en quête de perles anciennes, de montres cassées, de pièces de jeux d’enfants, de clous, coquilles, miroirs, clefs, rondelles et chaînes. Tout est stocké chez moi : coques d’œufs, anneaux et bagues, capuchons de stylos et autres bizarreries dont personne ne sait plus quoi faire, sauf moi ! Ces trésors amoncelés dans ma caverne d’Ali Baba constituent une insondable palette de matières (tesselles et fragments), un extraordinaire nuancier, une source intarissable d’inspiration. 

Créer une mosaïque me demande beaucoup de concentration, à la limite de la méditation. Cette activité me transporte, m’emplit de la joie du voyage. Chaque pièce insuffle son propre rythme, sa lumière singulière, son rendu particulier. Sauver un objet usuel, le reconfigurer, le recycler m’apportent une force joyeuse. J’ai besoin de ce côté fun et de le partager. Donner une seconde vie de par l’assemblage, le modelage, l’enrobage, c’est palpitant. Cet art de la compilation permet une grande liberté d’expression.

La prochaine mosaïque d’Anita Phillips :

Un mix and match sur un mannequin entier : recouvert de capsules de bouteilles et autres couvercles, de vieux clous et vis abîmées qu’Anita P. a collectionnés pendant des années avec l’aide de ses amis.


Anita Phillips, née à Manchester
Vit et travaille à Villeréal (47) Lot et Garonne – France.
anitajane@orange.fr
Instagram : anitajane_mosaics


 

Publié par Viviane VGM, Rédactrice du Magazine Artist La marque.

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