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Cupro : Une matière 100 % biodégradable et compostable

Cupro :  Une matière 100 % biodégradable et compostable

Matière phare des deux prochaines collections d’ARTIST, la marque dévoile les dessous du CUPRO que vous allez adorer dans les éditions imminentes de février puis mars. Vivement les présentations !

Inventé en Allemagne en 1900, commercialisé vers 1918, on nomme parfois ce textile « Bemberg » du nom de son fabricant.

Encore mal connue alors que pleine d’avantages, c’est une étoffe « éco-sympathique », biodégradable issue de matières naturelles. Intéressant, non ?

Pourquoi cette sélection de tissu ?

Fluidité et beau tombé, comparable à la soie, Brigitte et François ont arrêté leur choix sans hésitation, confortés par l’effet quelque peu satiné dû à son fil particulier ; sans conteste rassurés par ce support qu’ils maîtrisent pour l’avoir travaillé auparavant. Absolument convaincus par le rendu éclatant des couleurs qu’ils affectionnent pour leurs robes, vestes, blouses… Tout bientôt, vous verrez : elles sont irrésistibles !

En deuxième quinzaine de février, c’est une peinture de l’artiste Alione (gardons le suspense !) qui s’habillera d’un mélange de 55 % cupro et 45 % viscose. Les formes ont été voulues amples pour garantir l'effet de légèreté et de mouvement. Ça glisse sur la peau, c’est si agréable à porter en été !

Fin mars/début avril, nous retrouverons l’univers de la plasticienne Catherine Cazau (là encore, surprise !). Une combinaison de 70 % cupro et 30 % viscose, la texture restera toujours ondulante. Mais un peu plus de poids conférera une certaine main, de la matérialité pour des modèles plus structurés.

Choisir un produit Cupro de qualité

ARTIST se fie à son fournisseur. En l’occurrence, à son label Oeko-tex qui lui garantit un processus non toxique, non dangereux pour l’environnement et ses habitants. 

L’association allemande Oeko-Tex est un organisme de certification, créé en 1992, totalement indépendant des fabricants et des organismes publics, qui travaille avec 18 organismes de recherche en Europe et au Japon. Leur mission est d’analyser chaque élément du produit soumis (fibres, fils, étoffes, boutons, accessoires textiles ou non textiles, films, membranes, mousses, plumes...), à partir d’une grille de plus de 300 produits et de critères de valeur très stricts, allant bien au-delà des réglementations applicables ; puis effectuer des tests sur le site de l’entreprise postulante ; enfin opérer des contrôles aléatoires sur les produits trouvés dans le commerce pour que le cahier des charges soit respecté à toutes les échelles. 

Son but est de garantir de manière simple et standardisée au consommateur qu’il achète un produit qui ne soit pas nocif pour la santé ou la peau. Le produit peut ainsi ne contenir aucune substance nocive ou en quantités infimes qui ne représentent aucun danger. Contrairement aux idées reçues, un produit certifié Oeko-Tex n’est pas forcément écologique ou bio. 

Le label est valable un an et il est possible de vérifier la validité des certifications en indiquant le numéro sur le site de l’association. Enfin, chaque année la grille de certification est revue en fonction des avancées scientifiques. 

Du côté des acteurs de la filière habillement (producteurs, converteurs, transformateurs, confectionneurs, façonniers, négociants, distributeurs,...) le label est un excellent outil de maitrise de la chaîne de production et de management du risque produit. Du côté de l’acheteur qui souhaite consommer responsable, c’est une solide garantie.

Qu’est-ce que le Cupro ?

C’est une fibre artificielle dont la particularité vient de son origine naturelle à savoir une partie de coton non utilisée pour la filature classique. C’est une bonne nouvelle pour la planète ! Le « linter de coton », poil court et duveteux est en fait cet excédent que l’industrie textile n’exploite pas la plupart du temps. Il s’agit des petites graines qui se trouvent dans les boules de coton et qui ne peuvent pas être tissées en l’état.

Pour obtenir le fil prêt à tisser, la cellulose extraite est trempée dans une solution de cuprammonium (une liqueur ammoniacale d’oxyde de cuivre), d’où le nom délicat de « Cupro ». Plus simplement, il s’agit donc d’une matière tissée à partir d’une fibre végétale transformée par un bain, le procédé de Cuoxam.

Ensuite, cette dissolution est comprimée dans de l'eau chaude qui coule si vite que la cellulose se décompose en filaments. 

La question qui perce immanquablement : peut-on considérer comme écoresponsable cette fibre artificielle (non pas synthétique) fabriquée à partir d’une source première naturelle et végétale ayant à subir un traitement de forme pour être filée ?

Le Cupro est une affaire de recyclage

En résumé, le linter de coton dont sont extraites les fibres du cupro est en fait un surplus non utilisé de l’activité textile. Avant de se retrouver dans nos vêtements, le coton c’est une fleur, une petite boule blanche dans laquelle se cachent des graines qu’il faut extraire pour pouvoir travailler la fibre.

Les utiliser à bon escient, ne plus les jeter, quelle belle idée lorsqu’on connaît l’impact écologique de la culture de coton.

Le Cupro est une matière biodégradable

Le Cupro peut être biodégradable, à condition que les teintures utilisées pour teinter la matière le soient aussi.

Le Cupro est une matière sans souffrance animale

Par chance, le cupro présente un aspect légèrement brillant et une texture fine très proche de la soie, en légèrement plus lourd. Mais surtout sans aucune exploitation de vers à soie, ce qui ravira celles et ceux qui cherchent des matières sans maltraitance animale.

Comment savoir si un cupro est écologique ?

Pour l’être, la production doit s’effectuer en circuit fermé : les grandes quantités d’eau et les produits chimiques employés doivent être recyclés jusqu’à épuisement quasi total et les eaux traitées avant d’être rejetées dans la Nature. Pour savoir si c’est le cas, en tant que citoyen·ne, il faut s’appuyer sur les certifications, s’assurer du degré écologique des procédés employés. ARTIST veille à acheter son cupro à un partenaire labellisé Oeko-tex à l’appui d’un certificat authentifié.

Conçu à partir de déchets de coton, on exploite la plante dans son intégralité sans faire le moindre gaspillage. La démarche est très positive pour notre Terre.

Matière 100 % biodégradable et compostable, une fois placée dans la terre, le cupro se désintègre très rapidement et il ne représente aucun risque pour l’environnement puisque la fibre extraite est végétale.

En termes de mode ?

Au toucher, on le confond avec la soie par sa douceur (on dit aussi soie de cuivre ou fibre de cuivre). De look, sa surface fait penser à la viscose. Fluide comme le polyester, plus respirant que le coton, c’est aussi une matière des plus absorbantes. On confectionne des peignoirs pour sa grande capacité à rejeter rapidement l'humidité. Légèrement soyeux voire satiné, on le retrouve dans les doublures de belles pièces comme les manteaux ou blazers. Les robes ou vestes, polos, pantalons, shorts, … sont très légers à porter. Bref, il se démocratise !

Facile d’entretien

En plus d’être joli, confortable, respirant, thermorégulateur, ce tissu se lave en machine à 30 °C. Il se froisse peu, son repassage possible n’est pas nécessaire. Séchez-le à l’air libre sur un cintre, éviter le sèche-linge. Pour en prendre soin, référez-vous toujours à l’étiquette de votre vêtement.

 

Rappel du calendrier ARTIST :

Du 18 au 27 février – Session d’après l’œuvre d’Alione,

Du 25 mars au 3 avril – Session l’œuvre de Catherine Cazau.




Publié par Viviane VGM, Rédactrice du Magazine Artist La marque.

1 commentaire

  • Viktoria

    Bonjour,

    J’ai hâte de découvrir cette matière “Cupro”. J’adore ce que vous faites. Toutefois, attention à la notion de biodégradable et compostable. Ce qui est biodégradable n’est pas forcément compostable. Il serait dommage que les clients croient qu’ils puissent composter le vêtement une fois usé dans leur composteur. Et s’il faut passer par le compostage industriel, dans ce cas-là, vous n’avez pas droit de marquer compostable sur le produit (loi AGEC). Je voulais vous prévenir pour vous éviter des désagréments. Bonne continuation 🌞

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