Moins mais mieux grâce aux précommandes

Un peu de sagesse :

Depuis sa conception, ARTIST se rêve plus vertueuse. Réaliste, humble et modeste, elle ne prétend pas verdir le monde du textile. Mais elle défend et explique ses collections qu’elle voudrait aussi éthiques que colorées.

D’une même voix, Brigitte et François argumentent :

« … On a envie de défendre une nouvelle manière de créer, produire et acheter des vêtements. Plus raisonnée, avec moins de gâchis et en prenant le temps de faire les choses bien. Il ne serait pas vrai, pas très crédible ni réaliste de prétendre tout faire bien. Mais, les précommandes : voilà déjà ce qu’on a fait de bien ! » Ce système de vente plus écoresponsable cherche à lutter contre la surconsommation.

C’est d’autant plus pertinent quand on lit les propos de Vincent Grégoire de l’agence de prospective Nelly Rodi – Paris. www.nellyrodi.com

« Nous sommes dans une phase de renaissance, à la recherche de nouvelles vies, après la résistance de 2020 puis la résilience de 2021. »

Dans les faits :

Si elle génère de nombreux emplois – 1 million dans le monde – la mode est l’une des industries les plus polluantes de la planète, grave problème environnemental. Chaque année, elle émettrait 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre, soit environ 2 % de ces mêmes émissions globales. C’est plus que les vols internationaux et le trafic maritime réunis.

En France, depuis janvier 2022, de nouvelles dispositions de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec) s'appliquent à ce secteur souvent pointé du doigt à juste raison. On estime entre 10 000 et 20 000 tonnes de produits textiles détruits chaque année dans notre pays, soit l’équivalent du poids d’une à deux Tour Eiffel !

Soutenu par dix autres pays européens, l’Hexagone qui n’est pas un cas isolé presse l’Union européenne d’emboîter le pas, lui exprimant le besoin de mettre en place une stratégie « ambitieuse et globale » pour rendre l’industrie textile plus durable.

L’Adème - www.ademe.fr - en partenariat avec Qu’est-ce qu’on fait ?www.qqf.fr a mis en exergue les chiffres édifiants du gaspillage. N’hésitez pas à consulter ces sources pour en apprendre davantage.

Les actes :

De la consommation à la consomm’action !

La coproductrice d’ARTIST ne veut pas seulement acheter un modèle original mais s’interroge sur les valeurs incarnées par sa marque atypique. Elle repense sa façon de consommer, se pose des questions de fond.

En acceptant d'attendre, chaque cliente permet à la marque d’Art-à-Porter d'ajuster au mieux la quantité fabriquée et d’éviter la surproduction. Pour chaque femme qui achète en conscience, pour chaque nouvelle consommatrice attachée au geste pour la planète, la précommande est une promesse écoresponsable. C’est la garantie de ne pas nourrir une activité délétère, de ne pas encourager ni le gaspi ni le superflu.

Du bon sens, un vivre ensemble en bonne intelligence, un courant en voie de développement, un gagnant-gagnant en somme qui permet aux amoureuses de style et aux griffes créatrices de partager des choix importants. Une vision, une manière d’être, de consommer sereinement, en phase avec un cœur vert et une éthique tangible.

Quelles sont les alternatives trouvées et mises en œuvre par ARTIST ?

Fabriquer uniquement les quantités commandées lors de la mise en ligne des produits, c’est déjà réduire l’impact sur l’environnement.

Le design zéro déchet ?

De manière générale, près de 15 % du tissu est jeté lors de la découpe d’un modèle. Forte de ce constat, ARTIST s’applique toujours à optimiser les patrons pour réduire au maximum les chutes de tissus. La maîtrise du patronage prend tout son sens.

Toutes ses démarches, actions, décisions sont tournées vers plus de « RSE ». Cette responsabilité sociale et environnementale est volontairement pratiquée non seulement par les deux fondateurs mais aussi par l’ensemble des collaborateurs, fournisseurs et autres contributeurs. Intégrés au-delà du cadre légal imposé, cette dimension philosophique, cette pratique quotidienne, ce respect au plus proche du développement durable visent un impact positif sur la société, y compris sa viabilité économique.


Dans sa modération du gaspillage, l’entreprise consolide image et équilibre. Elle se distingue à l’instar de ses collections.

Publié par Viviane VGM, Rédactrice du Magazine Artist La marque.

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