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‘’SOLDES’’ DE TOUT COMPTE

Privilégier un rapport plus éthique à la mode vestimentaire féminine et plus transparente avec toutes les coproductrices d’ARTIST La Marque. Changer le rapport à la consommation. Parmi les choix engagés de l’enseigne : des prix justes toute l'année et la fin des soldes.

Pourquoi la multiplication des opérations de démarques est devenue un symbole de surconsommation ?

Rappel sur l’origine des soldes

Tout commence au XIXe siècle, Aristide Boucicaut ouvre en 1852 l’un des premiers magasins de nouveautés parisiens appelé « Le Bon Marché ». Parmi bien d’autres idées, il décide de faire de la place pour les collections à venir et donc d’écouler ses invendus des saisons précédentes. On pourrait également citer « Le Printemps » (ouvert en 1865), ou encore « La Samaritaine » et « Le Bazar de l’Hôtel de Ville / B.H.V (1904). Afin de réguler cette pratique (seul moment où la vente à perte est autorisée), une première loi fut éditée en 1906. De là, braderies en tous genres, offres et rabais, ventes privées… n’ont cessé d’évoluer au fil des décennies, écartelant les foules à la recherche de la meilleure pépite.

Le phénomène

Chaque année, les acteurs de la mode attendent avec impatience ces fameuses périodes pour déstocker… et booster leur chiffre d’affaires. Le rythme effréné, la course incessante sont ainsi faits, les habitudes bien ancrées. Difficile de faire oublier le temps fort de la « démarque ». Pour cause, elle permet au plus grand nombre de se procurer des pièces de qualité à un moindre coût. L’argument est non seulement recevable mais bien sûr compréhensible. Ça a démocratisé la mode … à tel point que c’est devenu la norme. C’est néanmoins une logique qui a beaucoup de défauts – notamment celui de faire disparaître le sens des prix. Ne faudrait-il pas expliquer à toutes et tous la valeur du vêtement, les rouages de la filière ?

Pas question pour autant de culpabiliser qui que ce soit, mais plutôt de faire réfléchir et de remettre du plaisir dans l’acte d’achat. Ne plus seulement acheter une « bonne affaire » qui finalement n’en est pas une (!) lorsqu’on achète un produit pour sa réduction et non parce qu’il nous plaît ? Y aurait-il addiction à la promotion ?

Certes, nous ne maîtrisons pas à 100 % les coulisses de la « fashion way of life », des productions, des conditions, …

Mais faire confiance à une marque qui a conscience de ces problématiques, c’est déjà s’engager, n’est-ce pas ?

De là à imaginer, demain, un monde sans soldes ?

Pourquoi ne pas solder ?

ARTIST s’y refuse : pour marquer sa souscription sociétale et ne pas appeler à la surconsommation, mais surtout pour affirmer que ses prix sont étudiés, ajustés tout au long de l’année.

La communication directe est au cœur de sa stratégie. Elle n'hésite pas à prendre la parole régulièrement sur les réseaux sociaux afin d'échanger avec sa communauté. La mode Femme ne peut pas exister sans prendre en compte une donnée désormais cruciale pour de nombreuses consommatrices : la transparence. Elles veulent savoir ce qui se passe. ARTIST se veut didactique sur sa démarche. Discuter simplement, montrer la voie du développement le plus durable possible. Partager des idées positives.

La recette ?

Concentrer l’essentiel sur le vêtement, des modèles qui ne perdent pas de valeur. Vendre de façon plus ciblée, produire en plus petites quantités pour assurer - au mieux possible - l’écoulement des stocks.

Toute la personnalité des créateurs transparaît dans leurs collections. On aime leur transparence affichée sur l’e-shop, le style, les matières utilisées, les détails…

ARTIST ne fait pas de soldes, mais qu’importe : voilà bien une marque que l’on a envie de suivre tout au long de l’année ! Une marque d’Art-à-Porter pour Femmes ARTIST à part entière. Et une sacrée belle marque, avec des vêtements parfaitement coupés dans de beaux tissus.

Depuis ses débuts, ARTIST mise sur une clarté véritable et a choisi de se passer de tout intermédiaire : sa garde-robe passe donc directement des ateliers à votre armoire. Un vestiaire de bonne compagnie pendant de longues saisons car la qualité est bel et bien au rendez-vous. Pour le prix, la marque demeure une valeur sûre au plus juste toute l’année : c’est déjà vraiment bien. Vendre des produits quelquefois jugés chers n’est pas un problème à partir du moment où le rapport qualité prix est toujours intéressant.

Lentement mais sûrement, elle grandit en restant fidèle à ses principes de base : une fabrication euro – méditerranéenne, peu d’intermédiaires, en outre très professionnels. Les tissus proviennent des meilleures usines françaises ou italiennes, la confection est soignée.

Des pièces à recommander pour les femmes en quête d’un dressing élégant. Les essayer, c’est les adopter… et même sans faire les soldes !

La vision ARTIST

 

Aujourd’hui, le message que Brigitte et François veulent faire passer à leurs clientes est le suivant :

« On ne suit aucune tendance, ce n’est pas ce qui influence nos créations. Sans doute la raison qui fait que nos pièces fonctionnent : elles ne sont pas datées. »

« Pour gagner et garder la confiance, nous devons redoubler d'inventivité et de pédagogie. »

« Le problème aujourd’hui, c’est qu’on ne connaît plus ni la valeur travail, ni les marges, ni même la valeur des choses, plus du tout celle d’un vêtement. Nos produits ne sont pas ultra-accessibles, certes. Pourtant, il faut comprendre ce qu’il y a derrière : des composants européens, une main-d’œuvre payée correctement, une bonne finition, de la valeur ajoutée… encore une fois, les prix proposés sont fondés toute l’année. »

« Pas question de vendre à perte. Selon l'adage, tout travail mérite salaire. Nous travaillons avec des fournisseurs fiables que nous connaissons, des collaborateurs que nous respectons. Nous souhaitons les payer équitablement. Tout le monde doit être payé et pouvoir vivre de son travail".

Le mouvement est raisonnable, justifié, et semble séduire. 

C’est une démarche éthique très respectable – on parle de produits qui sont bien faits, de rémunérations et de conditions de travail décentes. Mais cela ne suffit pas. Le vrai potentiel repose sur l’unicité, la rareté du produit quasi iconique. Quelque chose, une histoire, un lien qui n’existe pas ailleurs.

Les coproductrices aiment leur marque et la suivent parce qu’ils adhèrent au concept.

Publié par Viviane VGM, Rédactrice du Magazine Artist La marque.

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